7 recos pour bien débuter votre année événementielle

On écoute (enfin) ce que veut la GenZ  

Qu’on se le dise. Désormais la génération Z a dépassé les baby-boomers sur le marché du travail. Une nouvelle génération ancrée dans l’instant, dans les connexions authentiques et les expériences. Contrairement à l’image stéréotypée de jeunes constamment scotchés à leurs écrans, les Z démontrent une réelle capacité à valoriser les connexions humaines et les moments vécus au sein de leurs communautés. Cela a des implications majeures pour l’industrie de l’événementiel. Bien qu’ils soient des « digital natives », les membres de la génération Z accordent une grande importance à ce que les événements transcendent l’aspect purement numérique. Ils ne cherchent pas simplement une présence en ligne mais une interaction significative. Les événements réussis doivent donc exploiter cette dualité, en intégrant des outils digitaux pour enrichir l’expérience sans la remplacer. Par ailleurs, les membres de la GenZ privilégient des événements où l’expérience prime sur la consommation. Ils se passionnent pour des moments qui leur permettent de se connecter à leurs valeurs et à leurs centres d’intérêt, comme les festivals qui soutiennent la durabilité ou les événements collaboratifs où ils peuvent contribuer de manière significative. Bref, il est temps d’en tenir compte pour repenser des events dont les formats ont été pensés ni par ni pour les nouvelles générations. 

On se met pleinement à l’IA 

L’IA évolue rapidement, et il est impossible d’avoir une solution parfaite dès le départ. C’est pourquoi il est judicieux d’adopter une approche itérative, en lançant des projets pilotes à petite échelle. Par exemple, un événement test peut intégrer des solutions comme des systèmes d’analyse de données en temps réel ou des recommandations automatisées, avec un retour structuré des utilisateurs (participants et organisateurs). Ces retours permettent d’ajuster les outils et d’affiner leur mise en œuvre avant de les généraliser à des événements plus importants. Une approche “Test and Learn” permet aussi de limiter les risques financiers en cas d’échec d’une solution. Intégrer l’IA dans ses process organisationnels repose aussi sur la compréhension et l’adhésion des équipes internes. La formation de ces dernières doit inclure des démonstrations pratiques pour qu’elles puissent utiliser directement les outils d’IA dans leur domaine d’expertise ( optimisation des plannings, segmentation des audiences, etc.). Sans une collaboration active des équipes, les projets d’IA risquent de stagner. Et gardons en mémoire que l’IA n’est pas une solution universelle. Les organisateurs doivent d’abord cartographier les points de friction dans leur processus d’organisation. L’idée est de partir des besoins réels pour identifier les cas d’usage spécifiques où l’IA peut apporter une valeur ajoutée mesurable et immédiate.

© Magic Garden 

Le monde est fou ? Soyons surréalistes !

L’esthétique surréaliste arrive en bonne place dans les sources d’inspirations artistiques, d’autant plus en cette année du centenaire de la création de ce mouvement. Et ce ne sont pas les créations les plus surprenantes les unes que les autres qui défilent sur les feeds Instagram qui vont nous démontrer le contraire. Imaginez un Salvador Dali à l’heure de Midjourney ou de Dall E ! Le surréalisme détient le pouvoir de nous transporter dans un univers onirique où toutes les fantaisies sont encouragées. Des univers au sein desquels on va souhaiter s’immerger pour échapper à un réel que l’on ne s’explique pas bien non plus, mais bien plus anxiogène. 

On ne lâche rien sur la transition écologique 

Ce n’est pas parce que d’autres défis sont à relever qu’il faut passer la transition écologique de la filière événementielle par pertes et profits. En cette année 2025, où l’on célébrera les 10 ans des Accords de Paris, il demeure important de poursuivre la feuille de route pour que les événements soient plus vertueux. Les organisateurs d’événements doivent adopter une vision holistique de la durabilité. Cela signifie que la transition écologique doit être intégrée dès les premières étapes de la conception d’un événement. Pour rappel, la road map de Net Zero Carbon Event indique qu’à cette date, les organisateurs ont mis en place des systèmes permettant de mesurer l’empreinte carbone au niveau de l’entreprise, mais aussi des événements. L’Intégration de critères de durabilité doit également figurer dans tous les contrats. Keep going ! 

© Bouillon Chartier 

On prend un (bon) Bouillon 

En mal de valeurs sûres et de réconfort ? Chic, la tendance est au bouillon, à l’œuf-mayo et à la saucisse-frites ! Dans la même veine revival et populaire que les bistrots parisiens, les bouillons signent aussi leur grand retour sur la scène culinaire. Prix accessibles, carte réduite et semainier, service rapide avec chefs de rang ultra-qualifiés, tables côte à côte pour jouer des coudes avec ses voisins, la recette gagnante tient dans ces invariables qui remontent aux origines même de la restauration grand public. Une valeur sûre pour des moments de convivialité professionnelle, et même les traiteurs s’y mettent avec des animations “bouillons” bien calibrées. 

On propose toujours plus d’expériences aux marques

L’activation événementielle est aujourd’hui bien plus qu’un outil marketing : c’est un vecteur d’impact direct et mémorable entre une marque et ses cibles. Dans un monde saturé de messages publicitaires, les marques cherchent à se différencier en créant des expériences qui captivent, surprennent et surtout engagent le consommateur. L’expérience devient ainsi le prolongement naturel d’une stratégie marketing globale, pensée de manière holistique pour répondre à des objectifs variés : conquête de nouveaux clients, fidélisation, amélioration de l’image de marque, ou encore création de communautés autour de valeurs partagées. Les marques ont bien compris que l’expérience constitue une passerelle émotionnelle puissante entre elles et le consommateur. Là où le “Content first” se focalisait sur la production de contenus informatifs ou inspirants pour alimenter l’imaginaire des audiences, l’expérience à tout prix met désormais l’accent sur une immersion totale, avec un objectif clair : inscrire la marque dans la mémoire et le quotidien des consommateurs de manière durable.

On pense interdisciplinarité 

Face aux défis globaux et aux multi-crises, les frontières traditionnelles entre les secteurs industriel, artistique, scientifique, technologique, etc. vont s’effacer pour laisser place à de la coopération, de la co-construction. Les événements doivent accompagner ce mouvement en étant des lieux privilégiés pour mettre en friction les idées en provenance de différents domaines d’expertise. Grâce aux formats hybrides, cela s’avère de plus en plus facile de réunir virtuellement des experts de différents horizons pour renforcer les échanges interdisciplinaires. En termes de formats, c’est le moment aussi d’être audacieux, d’associer une conférence assez classique avec un happening artistique, un salon avec un showcase musical, etc. Le design thinking peut nourrir ces événements dits de solutions auxquels adhèrent les jeunes générations (voir plus haut). Et quant aux lieux, ces derniers peuvent aussi être pluriels, des plus classiques au plus expérimentaux.