Les plateaux-repas c’est bien, mais changer de cadre et sortir s’aérer entre deux réunions c’est encore mieux. En panne d’inspiration ? Suivez la sélection de Meet In pour des déjeuners d’affaires en petit comité.
Le plus immaculé
Pertinence
Quand le Japon rencontre la France, cela donne Pertinence, un restaurant intimiste installé entre la rue de Grenelle et la rue Saint-Dominique, à Paris. Coté déco, l’épure est à l’honneur avec pour seule fantaisie une vague de bois sculptant le plafond et le fond de la salle, qu’encadrent deux murs immaculés recouverts d’un rideau pour l’ambiance feutrée. Dans l’assiette, les chefs Ryunosuke Naito et Kwen Liew se réapproprient des plats français qu’ils twistent d’une note asiatique. On peut ainsi déguster des coquillages à l’étuvée dans un bouillon de gingembre, un risotto croustillant au jambon ibérique et oeuf de poule ou encore un rouget aux écailles croustillantes à la japonaise. D’une capacité de 18 couverts, Pertinence peut être privatisée pour des déjeuners d’affaires.
Le plus “dolce vita”
Simonetta
La vague italienne qui a déferlé sur la Capitale il y a de ça plusieurs mois semble avoir encore de beaux jours devant elle, comme en témoigne l’ouverture il y a quelques semaines de Simonetta, nouvelle venue parmi les trattorias parisiennes branchées. Installé au bord du canal de l’Ourcq, dans le 19e, ce restaurant mise sur la qualité des produits qui composent sa carte : Bresaola Punta d’Anca, Burrata Pugliese ou encore Pancetta di Bologna, sans oublier la pâte à pizza bio et mature 48h. Antiparti et pasta sont également de la partie, le tout servi dans une ambiance chaleureuse et conviviale, parfaite pour un déjeuner d’affaires décontracté.
Le plus familial
Odette
Dans la famille Rostang, je voudrais Caroline et Sophie. Les filles du célèbre restaurateur signent ici leur 7e restaurant parisien en collaboration avec Maison Albar Hôtel Paris Céline, dans lequel Odette est installé, aux abords de la Canopée des Halles, en plein coeur de Paris. Conçu comme une “auberge urbaine”, Odette mêle des matériaux naturels tels que le bois qui orne les murs sous les traits d’une vague ou encore le cuir des assises, à des notes cuivrées. En cuisine, le chef Yannick Lahopgnou, qui a fait ses classes chez Alléno entre autres, propose des assiettes composées de produits de saison ou bien des “belles pièces” telles qu’une pintade fermière, un bar en croute feuilleté ou une côte de veau à partager. Odette offre une capacité de 30 couverts ainsi qu’un espace lounge pouvant accueillir une vingtaine de personnes.
Photo : Jérôme Galland.
Le plus méditerranéen
Noto
Si sur la scène la musique est reine, au balcon de la Salle Pleyel, c’est bel et bien la cuisine qui recueille tous les applaudissements. Avec Noto, Moma Group s’est offert il y a quelques mois un écrin de choix au sein de la mythique salle parisienne. Inspiré du “Guépard” de Visconti et du restaurant Cipriani de New York, l’établissement, emmené par la décoratrice Laura Gonzalez, n’en oublie pas pour autant son cachet Art Déco. Le marbre, très présent, côtoie le noyer brillant, le laiton et les étoffes nobles, le tout sous le regard des lustres à pampilles et des estampes japonaises. À table, on se régale d’une cuisine méditerranéenne authentique exécutée par le chef Patrick Charvet qui puise dans ses origines italiennes et provençales pour mettre du soleil dans l’assiette. Pour des groupes à partir de 14 pax.
Le plus bucolique
Eugene Eugene
On ne dirait pas que l’on se trouve à seulement quelques encablures du quartier de La Défense. Et pourtant, Eugene Eugene, niché entre la halle du marché municipal de Puteaux, un jardin public et un jardin ouvrier, à des véritables airs de maison de campagne, avec sa véranda, sa terrasse et sa verdure omniprésente. Sans oublier ses bons petits plats traditionnels tels que les coquillettes au jambon et Beaufort, le rosbif et sa purée maison ou encore l’indéboulonnable boeuf bourguignon. Bref, Eugene Eugene semble l’adresse tout droit indiquée pour s’évader entre deux réunions dans l’une des tours de verre voisines.
Le plus tradi
Au Petit Riche
On ne présente plus cette institution parisienne sise rue Le Peletier depuis 1854. Le voyage à remonter le temps commence dès la façade en bois surmontée d’un auvent rouge sur lequel s’affichent en lettres dorées “Au Petit Riche“. À l’intérieur, le spectacle continue : bois omniprésent, banquettes en velours rouge, larges miroirs et tables nappées de blanc composent le décor Belle Époque de cette enfilade d’alcôves. Sur les murs, des photos de personnalités habituées des lieux complètent le tableau, tandis que dans l’assiette, parmentier de canard, souris d’agneau confite et tartare de boeuf charolais au couteau rivalisent avec les quenelles de brochet “maison”, le pavé de thon à la plancha ou encore la belle sole meunière. Au Petit Riche dispose quatre salons particuliers pour des repas de 6 à 45 personnes.
Le plus gascon
A Noste
Cela fleure bon les Landes au restaurant A Noste, la 3e adresse parisienne du chef Julien Duboué. Ouvert il y a 3 ans tout près de La Bourse de Paris, A Noste a conceptualisé ses 300 m² d’espace selon 3 univers : Tapas qui, comme son nom l’indique, donne à choisir des mets en petites portions où canard et cochonnaille cohabitent avec des inspirations plus worldfood ; La Table, située au 1er étage, cultive davantage l’esprit bistronomie et enfin un foodtruck situé à l’entrée du restaurant propose des sandwichs à base de farine de maïs bio. Côté privatisation, tout est envisageable depuis la salle La Table et ses 37 couverts, le rez-de-chaussée et sa large table d’hôte pour 16/18 pax, voire l’ensemble de A Noste pour une soirée jusqu’à 150 personnes.