3 avril 2024

Temps de lecture : 3 min

“Femmes des événements va contribuer à l’attractivité de nos métiers et la valorisation des compétences”

Oeuvrant à la visibilité de la filière événementielle depuis de nombreuses années, Béatrice Cuif-Mathieu, co-présidente d’Unimev, nous dit en quoi le tout nouveau réseau Femmes des événements va aussi participer de cette démarche.
© Laurence Deleau

© Laurence Deleau

Unimev a lancé le 8 mars dernier Femmes des événements. Quel est votre objectif au travers de ce nouveau réseau ? 

Avec Philippe Pasquet qui co-préside Unimev avec moi, nous avions annoncé la création de ce réseau dès le début de notre mandature. Comme d’autres actions que nous allons mener, Femmes des événements va contribuer à l’attractivité de nos métiers et la valorisation des compétences. C’est aussi un engagement fort en faveur de l’égalité et de la diversité dans le secteur de l’événementiel. Nous sommes très attachés aux valeurs de responsabilité, et dans une dynamique de gouvernance sociale et environnementale (ESG), la mixité est un élément fondamental. Tout est véritablement lié. 

Était-ce d’autant plus important dans ce secteur où les femmes sont très nombreuses, mais pas nécessairement à des postes à hautes responsabilités ?

La situation évolue sensiblement pour les femmes. Quand je suis arrivée dans ce secteur d’activité, celles-ci étaient en effet peu nombreuses à diriger des structures. Désormais, il y a un mouvement global en faveur de la mixité qui apporte un nouveau souffle en termes de points de vue et de collaborations. Dans notre comité de pilotage, nous avons des personnalités telles que Audrey Montecatine, qui pilote la RSE et les RH chez Viparis. A ses côtés, Audrey Chavancy, directrice RSE & Risques chez GL events, qui d’ailleurs fait partie du Comex du groupe. Carine Fouquier de Deauville, Odile Delanoy de Coesio ont également rejoint notre comité de pilotage.

Femmes des événements réunit des personnalités qui ne sont pas uniquement des dirigeantes d’entreprise, mais des femmes – et des hommes – engagés et venant de différents métiers. 

Sans oublier des hommes bien sûr, à l’instar de Fabrice Laborde, le patron de Galis qui a auprès de lui, en tant que directrice de la Stratégie et de RSE, Pauline Teyssedre, jeune femme qui préside aussi la commission RSE d’Unimev et a porté la présidence des travaux de la commission de révision de la norme ISO 20121. Anthony Choumert, directeur du pôle Evénements du groupe de presse Ebra est également parmi nous. Donc Femmes des événements réunit des personnalités qui ne sont pas uniquement des dirigeantes d’entreprise, mais des femmes – et des hommes – engagés et venant de différents métiers. 

Qu’attendez-vous de ce réseau ? 

Comme tout réseau, Femmes des événements favorisera les moments d’échanges, des actions de sensibilisation, du mentorat, etc. Nous avons véritablement la volonté d’œuvrer pour la mixité et de donner une meilleure lisibilité de la filière, en mettant en avant des roles models féminins inspirants pour les nouvelles générations de collaboratrices. Pour ma part, j’ai toujours fait des rencontres improbables dans mon parcours professionnel, rencontres qui m’ont procuré à chaque fois une nouvelle impulsion. J’aimerais que ce soit le cas pour d’autres femmes au travers de Femmes des événements

Nous souhaitons également que ce réseau soit ouvert et décloisonné, c’est aussi pour cela que nous l’avons lancé sur les réseaux sociaux. Nous nous réunissons cette semaine afin de définir notre plan d’actions jusqu’à la tenue du congrès SeeYouThere d’Unimev, qui se déroulera cette année à Versailles les 13 et 14 juin prochains, et non début juillet en raison des JO.

Que l’on soit ou pas adhérente d’Unimev, ce qui est important c’est de faire partie du secteur événementiel et d’avoir envie de rejoindre cette communauté pour se nourrir et mener des actions. 

Quels sont les critères pour rejoindre Femmes des événements ? 

Il n’y en a pas. Le principe d’une démarche ESG est d’être dans une approche ouverte. Que l’on soit ou pas adhérente d’Unimev, ce qui est important c’est de faire partie du secteur événementiel et d’avoir envie de rejoindre cette communauté pour se nourrir et mener des actions. Nous allons également travailler l’inter-réseau en échangeant avec d’autres groupements de femmes comme Women in Exhibition dont la présidente du chapitre France, Justine Rabel, fait également partie de notre comité de pilotage. Donc nous aurons une approche à la fois française mais aussi internationale via ce dernier réseau.

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