26 septembre 2024

Temps de lecture : 3 min

“L’ouverture du Balich Wonder Studio en France et l’acquisition de l’agence Black Lemon illustrent l’expansion naturelle de notre activité”

Stefano Core, CEO de The Wonder Society et Valentina Saluzzi, Partner du Balich Wonder Studio de Paris.
© Carlo Furgeri & Jean Picon / Michaël Huard

Vous venez d’annoncer le lancement de The Wonder Society, un collectif d’agences notamment événementielles. Quelle est l’idée derrière ce regroupement, et comment ce dernier est-il structuré ? 

The Wonder Society est une holding dédiée aux entreprises du spectacle vivant, conçue pour construire et nourrir une communauté d’entrepreneurs et de marques dans l’espace du spectacle vivant au niveau mondial. L’idée sous-jacente est d’accueillir et de soutenir les entrepreneurs et les entreprises du secteur du spectacle vivant tout en préservant leur ADN créatif. 

La structure, qui fait partie du groupe Banijay, abrite désormais le label Balich Wonder Studio, capitalisant ainsi sur sa réputation mondiale en matière de création et de production d’événements en live, ainsi que l’agence événementielle française Black Lemon, récemment acquise par le groupe.

Les JO de Paris 2024 viennent de s’achever. A cette occasion, la filière événementielle française s’était structurée autour du collectif d’agences « Paname 24 ». La Wonder Society entend-elle se positionner de la même manière sur les grands événements sportifs internationaux ?

S.C. : Grâce à la grande réputation de Balich Wonder Studio, le groupe se présente sur la scène du spectacle vivant au niveau mondial avec un fort héritage dans le monde du sport. Balich Wonder Studio détient le record du plus grand nombre de cérémonies olympiques, de jeux régionaux et de cérémonies à grande échelle – comme la Coupe du monde de football 2022 – jamais organisées dans le monde. 

Mais outre le monde du sport, Balich Wonder Studio peut se targuer d’avoir créé et produit des centaines d’expériences en live pour de grandes marques, du luxe à la mode en passant par les événements d’entreprise et les expositions immersives. The Wonder Society, forte de l’expérience de ses entreprises, se positionne comme une référence pour les grands événements en live à l’échelle mondiale.

Milan/Cortina 2026… Los Angeles 2028… Les Alpes 2030… : The Wonder Society est-elle dans la course ?

S.C. : The Balich Wonder Society participe aux conversations liées aux grands événements sportifs. Les jeux sont ouverts !

Parlons plus en détail de l’acquisition de la société française agence Black Lemon. C’est une façon pour vous d’ouvrir de nouvelles perspectives européennes ?

Valentina Saluzzi : L’ouverture du Balich Wonder Studio en France et l’acquisition de l’agence Black Lemon illustrent l’expansion naturelle de notre activité dans le pays qui résonne le plus avec notre ADN créatif et culturel. C’est une transition fluide vers le marché qui, avec l’Italie, incarne les codes de la mode, du luxe et de l’art de vivre. Nous voulons apporter notre approche émotionnelle à ce monde, en contribuant à définir l’avenir des grands événements et du divertissement en live pour les marques.

L’Agence Black Lemon, connue pour ses projets disruptifs et non conventionnels pour les marques de mode, de beauté et de spiritueux, s’est associée à des maisons de premier plan et à des entreprises mondiales telles que Dior, Jean-Paul Gaultier, Rabanne, Chaumet, Diptyque, Pernod-Ricard et Moët Hennessy. Avec leur équipe talentueuse, nous voulons stimuler un « croisement créatif » naturel entre les deux pays et expérimenter de nouveaux formats pour traduire l’identité de la marque en événements mémorables. 

Pensez-vous que le marché européen de l’événementiel va se consolider et se structurer pour concurrencer les grandes agences et groupes anglo-saxons ?

V.S. : Balich Wonder Studio figure depuis des années parmi les principaux leaders du monde de l’événementiel au niveau international. Je suis convaincue que le nouveau groupe, avec la force du groupe Banijay et le talent créatif de ses agences, peut s’asseoir à la table de la scène internationale du spectacle vivant. Je ne vois pas de chevauchement particulier avec les agences anglo-saxonnes sur ce marché spécifique, car il faut être local, proche de ses clients et des codes culturels des marques pour lesquelles nous travaillons. Mais qui sait, peut-être que New York et Londres seront à l’avenir de nouvelles expansions de notre stratégie de développement.

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