16 janvier 2025
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« Je pense qu’aujourd’hui, la culture d’entreprise est plutôt culturellement émasculée, mais avoir une culture plus masculine, qui célèbre l’agressivité, mérite d’exister », déclare ainsi le patron de Meta. Alors, posons ici la question. Depuis quand l’énergie masculine aurait-elle déserté le monde, et plus précisément l’univers de l’entreprise ? Depuis quand les femmes, en quête d’équité, menaceraient-elles un instinct de compétition autrefois attribué aux hommes ? Et depuis quand ont-elles obtenu un salaire égal, une écoute équivalente et le respect absolu de leur intégrité physique ? Quant aux minorités, régulièrement pointées du doigt, à quel moment auraient-elles envahi un espace qui leur aurait été indûment réservé ?
Soyons sérieux, à défaut d’être objectifs et factuels. Dans une époque déjà marquée par une brutalité omniprésente, où les maux du quotidien se conjuguent à la violence des mots, est-il nécessaire d’ajouter une couche de testostérone exacerbée ?
À la veille des cérémonies d’investiture de Donald Trump, où anciens réactionnaires et nouveaux convertis se retrouveront autour d’une table (payante), cette fameuse « énergie masculine » sera célébrée en grande pompe. Le tout rythmé par le tube Y.M.C.A des Village People : hymne d’hier de la communauté homosexuelle, devenu aujourd’hui l’un des chants favoris de la culture MAGA. Tout un symbole.
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