17 avril 2025
Temps de lecture : 1 min
Né en 1999 dans une veine alternative, en réaction au modèle des grandes majors, le festival a depuis intégré la sphère commerciale sous l’impulsion d’AEG Live, son producteur. Aujourd’hui, Coachella dépasse largement la seule programmation musicale. Il fonctionne comme une plateforme culturelle hybride avec ses performances scéniques, ses installations artistiques, ses collaborations avec des marques, et bien sûr ses expériences immersives. Tout concourt à produire du contenu partageable et à entretenir une image aspirante. La musique y reste essentielle, mais elle n’est plus centrale. Elle agit comme un liant, une bande-son à une expérience pensée pour séduire, raconter, vendre.
Ce positionnement ne va pas sans critiques. Certains dénoncent la marchandisation de l’événement, la multiplication des pop-ups sponsorisés et la flambée des prix — billets, hébergements, et services VIP désormais. Mais Coachella continue de séduire, affichant complet chaque année et générant des retombées économiques impressionnantes.
De quoi faire rêver (ou pas) plus d’un organisateur européen, en particulier dans un contexte français marqué par la baisse des subventions publiques et la nécessité de repenser les modèles économiques des festivals.
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