24 juillet 2024

Temps de lecture : 3 min

« Après les J.O, il n’y aura pas d’événement que l’on ne puisse imaginer chez Viparis »

Pour Arnaud Burlin, directeur général de Viparis, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont une aventure formidable en termes sportifs comme professionnels. Et, bien sûr, une expérience inédite pour la marque événementielle indissociable de la Capitale.  

Pour Arnaud Burlin, directeur général de Viparis, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont une aventure formidable en termes sportifs comme professionnels. Et, bien sûr, une expérience inédite pour la marque événementielle indissociable de la Capitale.

Nous sommes à la veille de la cérémonie d’ouverture des JOP 2024. Comment Viparis s’est-il mobilisé pour l’événement-monde ? 

Il faut remonter à la candidature de Paris comme ville hôte de ces olympiades, car Viparis est associé au projet depuis l’origine. Dans cette aventure incroyable, pour laquelle nous sommes supporter officiel, nous faisons figure de co-artisans, nos équipes et celles de Paris 2024 ayant toujours travaillé en étroite collaboration. Les quatre sites Viparis utilisés pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 se sont imposés comme des évidences par leur adaptabilité, leurs équipements et la volonté du comité olympique de limiter le plus possible l’empreinte carbone de l’événement. 

Ainsi, au lendemain du Paris Air Show, le site de Paris Le Bourget a été repensé puis reconfiguré pour accueillir l’International Broadcast Center (IBC). Le lieu s’est logiquement imposé comme l’endroit idéal pour devenir le centre des médias, car nous y avons l’habitude de gérer des événements complexes et d’envergure internationale.

C’est là que l’ensemble des images des Jeux seront envoyées puis traitées par les chaînes de télévision du monde entier. Durant la période des J.O, en termes de datas transmises, il y aura l’équivalent de la ville de Londres en un an. C’est stupéfiant ! Le site sera une véritable ruche, avec plus de 10 000 spécialistes et techniciens qui travailleront 24h/24. 

Par ailleurs, au Palais des Congrès de Paris, vient d’être inauguré le centre de presse officiel olympique. C’est le QG de tous les journalistes accrédités, soit 6 000 médias. Quelque 11 langues vont être traduites en simultanée grâce à des cabines dédiées. 

Sur le volet sportif, l’Arena Paris Nord est implantée sur le site de Paris-Nord Villepinte. Elle accueillera les qualifications de la boxe, l’escrime du pentathlon et, pour les paralympiques, les épreuves de volley assis. Enfin à l’Arena Paris Sud, située au parc des expositions de la porte de Versailles, se tiendront les épreuves qualificatives de handball, l’haltérophilie, le tennis de table et le volley-ball. Pour les paralympiques, nous aurons le tennis de table, la boccia et le goalball. Nous tenions en effet à ce que chaque site puisse recevoir à la fois les Jeux olympiques.

Viparis est aussi impliqué auprès de sportifs en compétition ? 

En effet, nous souhaitions être au plus près des équipes sportives pour cette formidable aventure humaine qui mobilise particulièrement nos collaborateurs en interne. Nous avions 3 parti-pris.

Tout d’abord, nous voulions soutenir un sportif participant aux JOP au sein des équipes Viparis, et nous avons la chance d’avoir Esteban Herrault qui est qualifié en para tennis de table. Ce sera un moment magique car il travaille sur le site de la Porte de Versailles, là où justement se dérouleront les épreuves de sa discipline.

Ensuite, nous voulions soutenir une équipe paritaire, avec autant d’hommes que de femmes. Enfin, nous voulions supporter des athlètes plutôt jeunes et en devenir, liés aux différents sports que nous accueillons sur nos sites. Ce sera le cas avec Alexis et Félix Lebrun en tennis de table, la capitaine de l’équipe de France de volley Héléna Cazaute, Esteban Herrault dont nous venons de parler, Lynda Medjaheri en volley assis, et enfin Amina Zidani pour la boxe. 6 champions qui sont très proches de nos valeurs et que nous apprécions beaucoup !

En quoi les JO ont bouleversé l’activité habituelle de Viparis ? Comment avez-vous géré les calendriers d’occupation des sites ? 

Il était essentiel que nous puissions conserver notre activité traditionnelle. Il est vrai qu’il y a eu des ajustements de calendrier, à la marge, pour qu’on puisse continuer de recevoir de grands événements. Ainsi, nous avons pu accueillir, du 11 au 14 juillet, la Japan Expo dans de bonnes conditions et, passés les paralympiques, nous enchaînerons avec Maison & Objet et d’autres grands rendez-vous, sachant que nous aurons un second semestre très dense. 

Passés les JO, quels seront les projets de Viparis et l’héritage des JOP 2024 ? 

En termes d’héritage, ces Jeux nous ont fait acquérir de nouveaux savoir-faire et process. Par exemple, nous avons construit des stades sur nos sites, là où nous avions l’habitude de confier nos espaces à des opérateurs spécialisés. Nous allons donc montrer au monde entier le savoir-faire de Viparis pour accueillir les plus grands événements internationaux, à l’instar des grands salons ou congrès que nous avons l’habitude de recevoir. Il n’y a pas un événement que l’on imaginerait ne pas pouvoir organiser chez Viparis. 

Avec ces Jeux, Paris ville lumière va rimer avec Paris ville d’accueil et de savoir-faire événementiel à nulle autre pareille. Certes la capitale est la première destination mondiale pour les congrès internationaux notamment, mais je pense que les retombées des J.O vont être extrêmement positives pour Paris. Il y aura une envie de Paris revivifiée qui se fera au bénéfice de l’accueil de grands événements corporate, scientifiques, ou de filière. 

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