MARC-ÉLIE WEIL, président de La Fonderie Pantin.
Pas de blabla, ni d’éléments de langage pour cette interview cash où l’interviewé n’a que 5 minutes pour répondre à nos questions. Marc-Élie Weil, président de La Fonderie Pantin, fait le point pour nous sur l’actualité de l’agence.
Meet In : Comment se porte le groupe La Fonderie ?
Marc-Élie Weil : La Fonderie se porte bien ! En 2016, nous avons réalisé 26 millions de chiffre d’affaires, avec un groupe qui emploie une centaine de collaborateurs. Nous sommes en ligne avec nos objectifs et en progression par rapport à l’année dernière, bien que ce ne soit jamais simple de progresser significativement dans notre secteur, en dehors de la croissance externe.
Justement, que s’est-il passé à l’agence depuis 2015 ?
Juin 2015, BPI France est entré au capital de l’agence, à hauteur d’environ 30%. L’idée était de nous permettre d’activer le levier de la croissance externe avec le rachat de SDT Events et de supporter notre croissance interne. En parlant de dates, rappelons-nous qu’en 2000 nous avons racheté Laurus international, on était alors qu’une dizaine de collaborateurs à l’époque pour 5 à 6 millions de CA…
Pourquoi un nouveau logo aujourd’hui ?
Pour avoir une meilleure lisibilité auprès de nos clients et du marché. Nous sommes une agence atypique car positionnée sur plusieurs métiers. Nous avons les 3 entités chapeautées désormais par appellation la Fonderie Pantin, qui sont La Fonderie Events (6 millions de CA), la Fonderie Travel & Incentive, anciennement SDT Events (10 millions de CA) et la Fonderie Heathcare (4 millions de CA). Il y a aussi La Fonderie Ressources, un back-office administratif et réglementaire pour l’industrie pharmaceutique et la filiale PGP pilotée par Gad (Weil ndrl) sur les événements grand public et dont la vision artistique participe de l’ADN de l’agence.
Qu’est ce qui définit le mieux l’ADN de l’agence ?
L’audace, à l’image de notre implantation à Pantin depuis 2003, bien avant que d’autres grandes entreprises s’y installent ! Avec notre nouvelle signature de marque, on affiche et revendique notre ancrage dans l’Est parisien. Il y a bien Chanel Paris, pourquoi pas La Fonderie Pantin ! (rires)
Quelles sont les mutations profondes du secteur événementiel ?
Nous avons souhaité passer à une autre étape grâce à BPI. Il nous faut répondre aux attentes de nos clients institutionnels et corporate, en termes de RSE, de sécurisation financière, de process… Parallèlement, le marché événementiel s’est professionnalisé, certaines agences d’événements consolident leur position, et notre mix produits a aussi beaucoup évolué avec la Fonderie Ressources notamment.
Votre projet ou événement du moment ?
On est en train de faire un très joli road-show pour Nikon, du BtoC pour développer l’image de la marque sur le marché des verres de lunette. Après, il y aura l’opération de Gad Weil sur l’avenue Foch, BioversitéTerre.
Et le futur ?
On a aujourd’hui un peu mieux défini notre positionnement, notre ADN. Il nous a fallu 18 mois pour digérer l’apport de BPI et le rachat de SDT Events, désormais on prend la parole pour montrer qui on est. Dans le futur, on restera à l’écoute du marché pour d’éventuelles acquisitions, on est ouvert sur ce qui est possible, sachant que l’on reste dans une stratégie de croissance.