En seulement 3 éditions, ComInTech a réussi à s’imposer comme l’événement le plus intéressant de la filière. On revient pour vous sur ce qui nous a particulièrement plu durant cette édition 2018.
On nous avait promis de l’immersion, de l’interactivité, de l’engagement. Dès l’ouverture de cette 3e journée conférence dédiée à la bataille de l’attention, c’est bien en mode immersif que les participants (qui ont largement répondus présents au rendez-vous) se sont retrouvés dans les salons de l’Aveyron. C’est en effet un format de rupture que nous ont proposé les organisateurs – UNIMEV et MPI France Suisse – sans dispositif scénique mais avec des tables dressées dans l’intégralité de la salle et où chacun choisissait librement de s’installer. Pas de scène donc surtout pour les orateurs des keynotes d’inspiration qui évoluaient entre les tables, captant de facto davantage l’attention des auditeurs.
Un contenu en entonnoir
Après l’intervention du scientifique Pierre-Marie Lledo et de Ben Moorsom avec sa présentation du neuroscaping, ComInTech a laissé place à des ReTex (retour d’expériences) avec Jérome Cohen de Engage, Stéphanie Ampart de thecamp, Benoît Lanciot de la SNCF et Tom Scalabre de Superbien. L’occasion de mettre à l’épreuve des faits la nécessité de réenchanter les formats et les contenus pour capter davantage l’attention.
L’après-midi, disruption toujours avec des expérimentations en 2 groupes et notamment l’intervention du mentaliste Rémi Rousseau, dont la prestation et surtout le public ont été filmé pour être étudiés par Datakalab, cabinet spécialisé dans le décryptage des émotions au travers de l’étude des expressions des visages. Tables-rondes, keynotes, ateliers en groupe avec définition de punch-lines ont été autant de formats alternés pour éviter tout décrochage du public. Les pauses permettant d’aller à la rencontre des 70 start-up du Comptoir de l’innovation étaient suffisamment longues pour susciter la rencontre, ou bien assister à un fire-camp. Seuls bémols néanmoins, l’aménagement de ce Comptoir de l’innovation qui manquait de lisibilité ainsi que la dernière table-ronde dédiée au futur des événements, les intervenants n’ayant pas vraiment réussi à nous projeter avec de nouveaux modèles.
Reste que ComInTech donne à réfléchir, à mémoriser, à partager, et à jouer collectif. Et c’est avant tout ce que l’on demande à l’événement. Pour Julien Carlier, programmateur de ComInTech et co-animateur avec Lionel Malard » le vrai succès de l’événement, c’est cette notion d’exemplarité du collectif capable d’augmenter l’impact mémoriel. On a réussi à embarquer les participants dans notre histoire. Il y avait la pertinence du contenu et la valorisation du contenant, et les participants sont repartis en ayant fait des rencontres. » précise celui-ci. Avec cette édition 2018, ComInTech a placé la barre haut. Exercice à renouveler l’an prochain donc…