27 mars 2025
Temps de lecture : 1 min
Dans ce climat de défiance, des chercheurs préfèrent se taire pour poursuivre leurs travaux, d’autres s’expriment sous couvert d’anonymat, dans une ambiance sentant le maccarthysme.
Quelles peuvent-être les incidences d’un tel contexte pour le secteur événementiel ? Nous nous sommes posés la question tout d’abord en matière de congrès scientifiques et médicaux (lire notre article). Autant de rendez-vous cruciaux pour la recherche, planifiés de longues dates, et regroupant les plus grands spécialistes dans leur discipline. Si, comme cela se profile, le nombre de publications scientifiques publiées et celui des spécialistes américains présents sur les congrès venait à baisser, ce serait une très mauvaise nouvelle et pas uniquement pour le secteur évidemment. Pour la France, terre de grands congrès internationaux, et pour Paris en particulier – la destination demeure toujours en tête du classement ICCA – serait-ce la menace de voir prochainement moins de voyageurs d’affaires américains sur son sol ? A l’heure où des destinations comme Singapour ou Dubaï peuvent dérouler le tapis rouge aux organisateurs de grands événements internationaux pour capter ces derniers, et considérant le détournement ostensible de Donald Trump vis-à-vis de l’Europe, il va être primordial de penser le secteur à l’échelle européenne. D’autant qu’à l’heure de “l’internationale réactionnaire”, l’Europe a sa carte à jouer pour être une terre d’accueil événementiel bienveillante. Il lui faut tenir ce rôle pour ne pas sortir peu à peu du jeu international. A condition toutefois que le monde des affaires ne cède pas aux sirènes de la dérégulation, si chère aux démocraties illibérales.
WHAT'S UP ? BY MEET IN
L'AGENDA PAR MYEVENTNETWORK
NOS BOOKS