19 septembre 2023

Temps de lecture : 1 min

Du séminaire au vert au séminaire vert

Si organiser ses réunions dans un cadre non-urbain est loin d’être une nouveauté, les motifs et les objectifs de ces moments alliant travail et détente ont sensiblement évolué. Sous le coup du dérèglement climatique, les séminaires se mettent davantage au green et font évoluer l’offre des prestataires.

©Grand-Pavillon-Chantilly

Selon la dernière étude Coach Omnium sur les tendances de la demande MICE, les entreprises ont resserré la durée de leurs réunions de type kick-off, séminaires de rentrée ou de récompense, mais elles n’en oublient pas de ménager des temps de détente et des activités collectives (52% de la demande). Ces dernières vont d’autant plus pouvoir s’épanouir qu’elles se dérouleront en pleine nature. Avec pour objectifs premiers, décompresser et fédérer des équipes souvent désunies par la dimension télétravail. D’autant que l’augmentation des visioconférences, généralement ancrées dans les problématiques quotidiennes, sont vécues par les collaborateurs comme trop nombreuses, fatigantes et assez peu source de créativité et de vision à long terme. N’oublions pas non plus, comme l’Ademe nous le rappelle, que le virtuel est synonyme lui aussi d’empreinte carbone (environ 1kg de CO2 pour une réunion 1h30 de 10 personnes).  

Depuis le 1er janvier 2023, les entreprises de plus de 500 salariés doivent intégrer dans leur bilan carbone les émissions indirectes liées au Scope 3, qui comprend les déplacements professionnels. Avec la nouvelle directive sur la durabilité des entreprises, votée cet été, ce sont les entreprises cotées sur les marchés européens, y compris les PME, les autres grandes entreprises européennes, cotées ou non, excédant deux des trois seuils définis (250 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires et/ou 20 millions d’euros de total au bilan), qui devront communiquer leurs émissions de CO2 liés aux déplacements à échéance de janvier 2025. A terme, l’obligation s’étendra évidemment à toutes les entreprises, aussi il y a urgence à évaluer et baisser l’empreinte carbone de ses événements corporate. 

Du côté des prestataires événementiels, nombreux sont ceux qui ont concomitamment enclenché les démarches de certification et fait évoluer leurs offres. Un process vertueux dont bénéficient tout l’écosystème et notamment les destinations qui se positionnent sur la thématique durable. Parmi ces dernières, la Suisse fait office de précurseur. On en parle avec Franziska Luthi du Suisse Convention Bureau.

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