“En France, on n’a pas de pétrole mais on a des événements !”

Frédéric Bedin, président du directoire d’Hopscotch Groupe, nous délivre en ce début d’année 2024 un plaidoyer en faveur du pouvoir de l’événementiel.

“Et si on créait un grand ministère du soft power français, avec Culture, Sport, Tourisme et gastronomie ? Après les Jeux olympiques d’hiver de 1992, et la créativité des cérémonies, l’industrie événementielle française a bénéficié d’un rayonnement mondial. Les agences, les créatifs et les prestataires ont pu se développer, continuer à investir et recruter.
Nous avions renoué avec l’ère des grandes expositions universelles, de la création des JO, de Roland Garros, du Festival de Cannes, ces « camps du drap d’or » des temps modernes.
Ce « soft power » événementiel est un atout de notre pays dont nous devons prendre soin ; les Festivals de cinéma, de musique, de théâtre ou d’opéra, comme les grands événements sportifs , les musées, les entreprises du luxe et du tourisme, les Fashion-weeks, la gastronomie, sont des actifs qui contribuent à notre image mais aussi à un supplément de valeur perçue pour les autres entreprises, villes et institutions du pays. L’innovation ce n’est pas que de la technologie ! Et pour exporter il faut séduire et se différencier.
Les Jeux de 2012 à Londres ont donné aux professionnels anglo-saxons un nouvel avantage dont ils ont profité en Asie ou au Moyen-Orient, devenant des concurrents redoutables.
Avec Paris 2024, La reconstruction de Notre-Dame-de-Paris, Le Mondial de l’Auto, la commémoration du Débarquement etc. l’année 2024 est le Momentum de la reconquête du leadership mondial.
L’enjeu est bien que l’industrie française de l’événementiel soit une des locomotives des autres secteurs économiques, diplomatiques et politiques pour longtemps, et les terrains d’expression ne manqueront pas dans les grands événements sportifs, culturels, ou économiques, comme les expositions universelles d’Osaka en 2025 et de Riyad 2030 !”

Frédéric Bedin