L’IFOP et Weezevent viennent de publier les résultats d’une étude portant sur les Français et l’événement à l’heure du post-Covid. Si des craintes sont toujours là, l’attente est vive de renouer avec l’événementiel grand public dans des conditions garantissant la sécurité sanitaire de tous.
Les Français et la reprise des activités de divertissement événementiel post-confinement, tel est l’intitulé de l’étude* IFOP/Weezevent dont les résultats ont été délivrés la semaine dernière. Une enquête commanditée par Weezevent – prestataire de solutions de billetterie en self-service qui accompagne plus de 200 000 organisateurs – et qui porte essentiellement sur l’événementiel grand public (concerts, festivals, événements sportifs, parcs à thème mais également foires et salons ou encore conférences et forum). Elle permet d’apporter un éclairage sur l’état d’esprit des habituels participants aux événements, sachant que les personnes interrogées (9 sur 10) indiquent participer régulièrement à des events.
93% des Français sont en mal d’événements
Première bonne nouvelle tout d’abord, les Français interrogés disent à l’unanimité (93%) ressentir un vrai manque d’événements. Un point positif et encourageant immédiatement à rapprocher au fort taux d’inquiétude quant à la menace sanitaire, 90% des interrogés se disant inquiets d’y participer dans le contexte épidémique. A noter que le sondage ayant été réalisé peu après la phase 1 de déconfinement, cette inquiétude a sans doute à date quelque peu baissée. S’ils se disent soucieux des conditions de reprise de l’activité événementielle, les Français affirment à 67% être prêts à revenir sur les events dans les prochaines semaines et 100% d’entre eux dès les ouvertures légales.
Un besoin de réassurance bien présent
Afin de garantir des conditions d’accueil optimales, les organisateurs devront rassurer leur public selon 53% des sondés principalement avec des mesures sanitaires ad-hoc. A la question » Vous préféreriez pratiquer ou vous rendre à des activités de divertissement : Dès que possible, avec des mesures sanitaires adaptées ; Seulement une fois la crise passée, et dans les mêmes conditions qu’avant » les personnes interrogées préfèrent à 59% attendre de pouvoir vivre l’expérience événementielle dans des conditions normales et donc d’avant-crise. Et elles sont 67% a affirmer vouloir participer à des événements dès les prochaines semaines.
Des Français encore réticents à payer pour des events virtuels
Avec la montée des formats full digitaux ou hybrides, se pose naturellement la question de nouveaux modèles économiques à trouver, qui plus est quand son business model repose sur des événements en présentiel. D’autre part, si les webinars, visioconférences et autres événements virtuels ont fait florès durant le confinement, est-ce que les participants habitués au physique se disent prêts à assister et surtout à payer pour des événements virtuels ? A cette question, la réponse est majoritairement non pour au moins les 2/3 des interrogés. On note toutefois, et assez logiquement, une propension plus grande à se dire prêt à payer pour des événements nécessitant moins d’interactions avec le reste du public, comme pour les conférences par exemple (30% des sondés) quand seuls 9% des questionnés disent pouvoir s’engager financièrement sur des events de type salons virtuels.
Enfin côté budget, un autre bon indice à souligner puisque 85% des sondés disent vouloir maintenir voire augmenter leur budget alloué aux événements. Autant de résultats et de tendances qu’il faudra voir se confirmer dans les toutes prochaines semaines.
*Etude réalisée entre le 18 et le 20 mai 2020 auprès d’un échantillon de 1 017 personnes représentatives.
Ensemble des résultats de l’étude à retrouver le site.weezevent.com
© IFOP x Weezevent (juin 2020)
© Photo : Loll Willems / Printemps de Bourges