Le dernier défi du marketing : réformer l’entreprise !
Il n’est plus temps que le marketing se réforme : il est temps que le marketing réforme l’entreprise … voire au-delà !
Ambitieux, irréaliste ? Ou au contraire, bien en ligne avec les dernières évolutions sociétales ? Il est tant que les marketers assument leurs responsabilités sociales et sociétales.
Pour en débattre, à l’occasion des 70 ans de l’Adetem, les experts de son Comité Scientifique reçoivent un large panel de professionnels – tant de grandes entreprises que de startups prometteuses autour de 3 thèmes :
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Différencier et faire commun, est-ce possible ?
Le marketing est en permanence en recherche de différenciation pour créer de la valeur.
Mais quand au nom de cette différenciation, le marketing oppose les uns et les autres, crée du communautarisme, « disperse façon puzzle » ce qui fait notre commun, alors il devient une arme de destruction sociale !
Et si le marketing créait du consensus – un commun – grâce à une juste différenciation ? Serait-ce construire une nouvelle voie et à quelles conditions ?
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Concilier liberté et responsabilité, est-ce possible ?
Le marketing a longtemps contribué à libérer les consommateurs et stimuler le développement économique pour tous.
Mais comment imaginer que le marketing continue à stimuler les désirs infinis des consommateurs sans tenir compte des conséquences sur notre monde fini et menacé par ces modes de vie ?
Et si le marketing se réinventait pour contribuer à la recherche d’un équilibre entre libertés individuelles et responsabilité collective, au profit de tous et de notre planète ? En réorientant son savoir-faire, en s’ouvrant, en conciliant. En redéfinissant la place et le rôle du marketeur dans l’entreprise et le corps social.
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Et si le marketing prenait le contrôle des entreprises pour régénérer la société ?
Le Marketing, c’est le dernier outil que nous avons pour faire société : rapprocher les intérêts divergents, faire converger les enjeux, combattre les égoïsmes, et redonner une perspective planétaire à notre descendance.
Seul le marketing peut générer du désir autour des 3Ps (Planet, People, Profit), et permettre l’éclosion harmonieuse de l’écologie nécessaire à la prospérité de l’entreprise et au-delà de notre société.
Ce changement ne pourra se faire qu’en mettant la simplicité au cœur des stratégies : faire du développement durable le chemin le plus immédiat et le plus direct vers une vie plus facile pour tous. Le marketing doit humaniser et simplifier un monde devenu trop complexe pour être hospitalier. Et redonner à notre société l’envie de faire affaire avec ce monde tel qu’il est.