Succès populaire pour la Journée mondiale de l’Olympisme organisé par Ubi bene pour la Mairie de Paris. Un bon point pour la Capitale en vue de l’attribution des JO 2024.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’Olympisme, qui comme son nom ne l’indique pas s’est déroulée sur deux jours (les 23 et 24 juin), Paris avait prévu de marquer les esprits. Pour l’occasion, la Capitale et son agence Ubi Bene, conceptrice et organisatrice du dispositif événementiel, avaient décidé de mettre le sport en Seine. En termes d’image et de communication, le coup était parfait. D’abord à travers la mise en scène spectaculaire des disciplines olympiques sur l’eau et sur les quais entre le Pont Marie et le Pont Alexandre III, auprès duquel était disposé l’élément fort du dispositif : la fameuse piste d’athlétisme flottante.
De grands sportifs et un président
Au-delà de la mise en scène, Paris a également profité d’une météo plus que clémente, favorisant l’afflux de visiteurs, notamment dès le vendredi matin, des scolaires venus en nombre s’initier aux nombreuses disciplines représentées et, plus les plus chanceux de croiser quelques champions comme le recordman du monde saut à la perche Renaud Lavillenie ou encore (voire surtout) Teddy Riner, l’octuple champion du monde de Judo. Cerise sur le gâteau, la ville a reçu la visite du Président de la République le samedi en fin de journée. Lequel ne s’est pas contenté de prendre la pose mais a donné de sa personne en s’essayant au tennis handisport et à la boxe. Plus qu’il n’en faut pour produire une belle image !
Un rassemblement populaire
Mais là n’était pas la seule ambition de Paris. Dans un contexte tendu, où la menace terroriste reste à son plus haut niveau, il s’agissait pour la ville de démontrer sa capacité à organiser sans accros des grands rassemblements de foule et à entretenir la ferveur populaire autour des Jeux quel que soit le contexte. Avec 1,2 million de visiteurs en deux jours, il n’y a plus trop de doute sur le sujet. Reste à espérer que l’ampleur et l’impact du dispositif, comparé à ceux de Los Angeles, ne soient pas une fois encore perçus comme une forme d’arrogance !