La Fresque de l’événementiel ou l’approche collective des enjeux RSE

La célèbre Fresque du climat poursuit sa déclinaison de fresques “amies »  (biodiversité, diversité, numérique, etc.). Désormais, grâce au réseau REEVE, c’est avec la Fresque de l’événementiel que l’on peut s’acculturer aux problématiques sectorielles liées au changement climatique, afin de s’engager sur la voie d’events plus vertueux.

L’association REEVE, ou Réseau éco événement, opérant principalement dans les Pays de la Loire et coopérant avec de nombreux acteurs français et internationaux, est à l’initiative de la Fresque de l’événementiel. Imaginée à partir de 2019 et durant la crise sanitaire par REEVE et une quinzaine de co-auteurs, cette nouvelle fresque métier se déploie désormais dans tout le territoire et auprès de toute typologie d’acteurs (donneurs d’ordre, territoires, agences, prestataires, institutionnels, étudiants, etc.). Ainsi, plus d’une cinquantaine d’ateliers d’une demie-journée ont d’ores et déjà été réalisés.

“Ces ateliers de sensibilisation permettent de prendre conscience de la relation entre événementiel, dérèglement climatique et enjeux de RSE. Cette sensibilisation s’appuie sur le concept d’une fresque participative, au cours de laquelle les participants échangent autour de leur retour d’expériences, de leur perception et de leur représentation.” indique Dominique Béhar, coordinateur du réseau REEVE. Un format également pédagogique grâce à un jeu de 60 cartes qui intègrent les enjeux, les solutions et la raison d’être de l’événementiel. A la différence de sa “grande soeur” la Fresque du climat, la Fresque de l’événementiel ne s’appuie pas prioritairement sur des données scientifiques, mais veut faire prendre conscience du rôle que chaque acteur de la filière peut avoir dans la transition écologique en matière d’events.

Les ateliers peuvent donc être assez différents d’une session à une autre, selon le profil des participants. “Nous pouvons soit mélanger des personnes de métiers différents ou bien seulement des organisateurs ou des prestataires par exemple. Tout dépend de l’objectif souhaité. Réunir des gens d’un même secteur donnera naissance à une fresque plus technique, centrée sur les besoins de ce groupe, quand une fresque menée sur une population plus variée pourra déboucher sur un résultat embrassant plus largement les enjeux de la transition écologique” précise Dominique Béhar. Aussi, avant de réaliser la fresque en atelier, il est indispensable de réaliser une réunion de cadrage avec le commanditaire pour définir les objectifs de ce dernier.

La Fresque de l’événementiel peut être organisée dans le cadre d’un team building, d’une redynamisation de la norme ISO 20121, d’une sensibilisation dans le contexte d’un bilan carbone, en lancement d’une formation ou encore pour une animation de brainstorming d’un groupe de travail.

Dans une optique de partage de bonnes pratiques et d’open innovation, un processus d’agrément est en cours pour développer un réseau de formateurs à cette nouvelle fresque. La Koncepterie, le cabinet Ipama (Herry Conseil) sont d’ores et déjà entrés dans cette démarche. “Nous sommes orientés métier, aussi c’est une fresque totalement dédiée à l’événementiel B to B, mais aussi sportif et culturel” poursuit Dominique Béhar.

Prochain rendez-vous de la Fresque de l’événementiel le 17 avril à la librairie parisienne Huttopia.