Exposer le parfum, ce patrimoine immatériel. Tel est le défi du Grand Musée du Parfum qui ouvrira ses portes le 16 décembre.
Abrité dans l’hôtel particulier, ancienne demeure d’Antoine-Marie Roeder et plus récemment de la maison de couture de Christian Lacroix, au 73 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, ce premier musée entièrement dédié à l’art du parfum indépendant a vocation à faire découvrir à tous toutes les facettes de parfums et à valoriser les processus de création et la démarche artistique et scientifique des parfumeurs. Sur 1400 m2, le parcours pédagogique, ludique et immersif au croisement de l’art et de la science se dessine autour des expériences sensorielles et interactives hors du commun en s’appuyant sur des innovations technologiques notamment en matière d’olfaction. Pour donner à sentir, toucher, expérimenter mais aussi à « faire vivre » le parfum, symbole de l’art de vivre à la française.

« L’ingéniosité et l’imagination des artistes, architectes, designers ont donné vie à ce véritable « hymne au parfum » exprimé à travers une scénographie résolument contemporaine, capable de séduire tous les publics. Le Grand Musée du Parfum s’annonce comme un musée unique dans le paysage culturel parisien et
une référence internationale. Il a vocation à devenir un acteur majeur et incontournable de la scène parisienne et contribuera à renforcer tant l’attractivité de Paris que son rayonnement, au regard du caractère universel du parfum », indique Guillaume de Maussion, Président et initiateur du Grand Musée du Parfum dont le parcours se poursuit au sein de son grand jardin (1200 m2) à travers la mise en valeur des plantes à parfum.
Le projet d’un montant de sept millions d’euros est né de l’association de quatre entrepreneurs, Guillaume de Maussion, Sandra Armstrong, Dorothée Repère, Nicolas de Gaulmyn accompagnés par des experts et soutenus par une cinquantaine d’investisseurs privés. Il prévoit également un soutien à la création artistique contemporaine et à l’innovation autour d’une programmation culturelle, de commandes d’œuvres d’art, des partenariats avec les maisons de luxe et d’artisanat d’art. Si le musée proposera des événements tout au long de l’année, il pourra être entièrement privatisable en soirée pour des opérations jusqu’à 300 personnes (avec visite libre) ou partiellement pour des réunions, dîners ou cocktails (jusqu’à 80 personnes suivant les espaces).