Ce dernier week-end de janvier, à Avoriaz, Belambra Clubs inaugurait son 56e club en France, le 15ème à la montagne. L’occasion pour Ludovic Esteves, le directeur des ventes indirectes de Belambra Clubs, de rappeler les ambitions de l’opérateur sur le marché du MICE.
Meet In : Vous avez profité de l’inauguration de votre nouveau club d’Avoriaz pour rappeler à tous vos partenaires l’importance de la montagne et du MICE pour le développement de Belambra Clubs.
Ludovic Esteves : Chez Belambra Clubs,on croit beaucoup à la montagne. L’objectif est d’y réaliser, à moyen terme, 40 % de notre business. L’ouverture hiver comme été de nouveaux clubs comme celui d’Avoriaz devrait nous permettre d’atteindre très vite cet objectif. Lors de son discours d’ouverture du tout nouvel Belambra Clubs « Les Cimes du Soleil » dans la station d’Avoriaz, notre président Frédéric Le Guen a une nouvelle fois rappelé que notre ambition est d’ouvrir entre un et deux clubs tous les ans, dont la moitié à la montagne. Après Avoriaz, nous allons rénover notre club des Saisies. Et nous travaillons sur des projets à Tignes et aux Deux-Alpes. L’idée est de faire monter en gamme notre offre d’hébergement mais aussi notre offre de restauration grâce à un partenariat avec Lenôtre.
M I : Vos trois derniers établissements ouverts (Le Riviera Beach Club à Giens, L’hôtel du Golf à Arc 1800 et celui d’Avoriaz) ont en commun d’avoir une très forte dimension MICE et groupes.
Ludovic Esteves : L’activité groupes et MICE représente aujourd’hui 20 % de notre activité totale. Nous organisons 400 événements et séminaires par an sur 12 de nos sites. Mais nous avons de très fortes ambitions sur ce marché car nous croyons beaucoup à la force du tout compris pour le marché MICE. À Avoriaz, par exemple, nous sommes les seuls à proposer la restauration, l’hébergement, les soirées spectacle, les salles de séminaires, les forfaits et les cours de ski. Mais aussi toutes sortes d’activités avec nos partenaires comme Caméleon pour un dîner dans un igloo ou l’ESF business (Ecole du ski Français) pour l’organisation d’une compétition de ski.
M I : Vous être historiquement très fort sur la vente en direct aux entreprises, moins sur les agences événementielles. Pourquoi ?
Ludovic Esteves : La vente en direct, c’est l’ADN de Belambra. Mais nous voulons à très court terme redevenir « agences friendly » afin de faire 40 % de notre chiffre d’affaires MICE avec elles. J’ai désormais 10 commerciaux dédiés, un event manager sur chaque site. Nous mettons le paquet pour séduire les agences événementielles. Nous proposons, par exemple aux chefs de projet, de découvrir nos resorts lors d’un séjour de vacances. De même, les agences peuvent organiser gratuitement leurs propres séminaires chez nous. Nous faisons des journées d’études, des éductours, etc.
M I : L’activité groupes est également en forte croissance ?
Ludovic Esteves : Les groupes, ce sont plus de 1 500 événements par an. Nous travaillons avec les CE mais aussi avec les seniors et les sportifs. Depuis 5 ans, nous accueillons notamment chaque année le trophée BNP Paribas de la famille à la Grande Motte, le plus grand tournoi de tennis en famille en France. Grâce à des nouveaux sites comme Avoriaz, nous allons pouvoir continuer de progresser sur ce segment. Nous allons nous développer en nous appuyant sur trois piliers complémentaires en termes de saisonnalité : les individuels, les groupes et le MICE.