10 avril 2025
Temps de lecture : 2 min
Publiée hier, 32ᵉ édition de l’étude MICE Coach Omnium dresse un état des lieux lucide de l’activité événementielle des entreprises et anticipe les grandes orientations pour 2025. Verdict : le besoin de se retrouver est réel, mais la prudence budgétaire reste de mise.
« Oublié le Covid ! » affirme le rapport, qui note un retour à une activité proche de celle de 2019. Pourtant, un chiffre tempère cet optimisme. En effet, 1 commanditaire sur 2 déclare avoir réduit son activité MICE ces trois dernières années, et deux tiers indiquent une baisse de leurs budgets. Malgré ce contexte, les entreprises n’ont pas renoncé aux événements professionnels. Elles en organisent moins souvent, plus près, et sur des durées plus courtes, mais misent davantage sur la qualité et l’impact de l’événement.
La principale raison d’organiser des événements reste inchangée, à savoir motiver les équipes. Séminaires et conventions sont toujours les formats privilégiés pour stimuler la cohésion, particulièrement en contexte de télétravail généralisé. Autre signe fort, le retour des activités périphériques. Abandonnées entre 2020 et 2023, ces animations – surtout ludiques – sont à nouveau sollicitées, car elles contribuent à l’efficacité globale des réunions.
L’hôtel reste la première option pour se réunir hors les murs, mais les châteaux et lieux atypiques séduisent de plus en plus par leur originalité. À l’inverse, les parcs à thème perdent en popularité. La durée moyenne des événements reste courte (1 à 2 jours), et 27% des entreprises organisent des rencontres à l’étranger, principalement en Europe. C’est l’un des paradoxes relevés par l’étude : alors que les budgets globaux sont contraints, les dépenses moyennes par participant augmentent. Elles oscillent entre 240 à 300 € pour les séminaires résidentiels, et 100 à 160 € pour les journées d’étude. « On se réunit moins souvent, mais on privilégie la qualité », résume Perrine Edelman, directrice associée de Coach Omnium.
Les préoccupations RSE s’installent durablement dans le cahier des charges, nous dit l’étude. Ainsi, 84 % des entreprises incluent des critères environnementaux dans leurs demandes, bien que les contraintes budgétaires et logistiques restent des freins à leur pleine application, selon Nathalie Leduc, directrice communication du Groupe 1001Salles.
Enfin, l’intelligence artificielle fait son entrée dans l’univers MICE, tant dans l’organisation que dans l’animation des événements. Plus de la moitié des entreprises interrogées (53 %) utilisent l’IA, à la fois en amont des événements et durant leur déroulement.
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