Une pierre jetée dans le jardin de l’événementiel français ? 

En communication événementielle comme ailleurs, il est souvent pertinent d’être au plus près physiquement de ses clients et de ses marchés prioritaires. Et quand ces marchés sont le luxe, la mode, ou encore l’art de vivre, alors vaut-il mieux avoir un pied à Paris. Ce ne sont pas les dirigeants de Balich Wonder Society qui diront le contraire (lire notre interview), le groupe italien basé à Milan venant de s’ancrer en France avec l’acquisition de l’agence Black Lemon et l’ouverture d’un bureau Balich Wonder Studio. 

Cette arrivée est-elle une première pierre jetée dans le jardin de l’événementiel français et de sa French Touch ? C’est à suivre, notamment parce que Balich a aussi pour actionnaire majoritaire le français Banijay Entertainment. Mais ce qui est certain, dans un marché de l’activation de marques et des grands événements de plus en plus concurrentiel, c’est que la créativité et l’audace ne font pas tout. Avoir les reins solides économiquement et une assise territoriale pertinente sont également des prérequis pour prétendre jouer dans la cour des grands événements internationaux. C’est fort heureusement le cas des agences françaises d’events rattachées à des groupes de communication d’envergure mondiale, et de quelques groupes indépendants. 

Au lendemain de Jeux olympiques et paralympiques de Paris dont les cérémonies ont ébloui le monde entier, l’événementiel français a plus que jamais le vent en poupe. A ses acteurs de “chasser en meute” sur de nouveaux territoires – dans un intérêt bien partagé – et à l’ensemble de l’écosystème événementiel français de montrer les muscles pour rester durablement dans la course.